par Marianne Cornu, collaboratrice pour Proche en tout temps
Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (5e édition), le trouble de personnalité limite est caractérisé par une impulsivité marquée et une instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects. Parmi les symptômes fréquemment évoqués se retrouvent un sentiment de vide intérieur, des efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginaires ainsi que des idées suicidaires. Les personnes concernées peuvent avoir la croyance (inconsciente et invalidante) que personne n’est assez fort pour les aider.
La théorie de l’attachement fait partie des hypothèses pour expliquer le développement de ce trouble. Le psychiatre John Bowlby décrit l’attachement comme un système de comportements activé lorsque l’enfant se sent en danger parce que son objet d’attachement (le parent) s’éloigne. La réaction de l’enfant a pour but de faire revenir la figure d’attachement. Lorsque l’enfant redevient sécurisé, le système d’attachement cesse d’être activé et l’enfant peut explorer son environnement. Les personnes ayant un trouble de personnalité limite, selon cette hypothèse, auraient développé, enfants, un attachement insécure désorganisé.
Continue reading « Le trouble de personnalité limite chez les aînés »
Selon des données de l’Institut national de santé publique du Québec, 22% des québécois de plus de 65 ans éprouvent une détresse psychologique élevée. C’est moins que dans les autres tranches d’âge, mais ça reste beaucoup. En temps de crise, comme c’est le cas actuellement, on peut supposer que le chiffre est bien plus élevé. Car cette crise du COVID-19, comme bien d’autres crises, les touche particulièrement.
Les mesures de confinement liées à la COVID-19 vous irritent-elles en vous empêchant d’aller où et quand bon vous semble? Vous êtes-vous ennuyé de voir vos amis en personne, d’aller au cinéma ou au restaurant? Sans le savoir, vous avez expérimenté ce que vivent bien des aînés qui ont des difficultés de mobilité. Mais contrairement à eux, nous allons retrouver notre liberté de déplacement. Alors voyons comment les accompagner au mieux dans cette réalité qu’il nous a été donné d’expérimenter.
